PhilippeII dit « Auguste » [2], né le 21 août 1165 à Paris et mort à Mantes le 14 juillet 1223, est le septième roi (1180-1223) de la dynastie des Capétiens.Il est le fils héritier de Louis VII et d'Adèle de Champagne.. Le surnom d'« Auguste » lui fut donné par le moine Rigord [3], après que Philippe II eut ajouté au domaine royal, en juillet 1185 (Traité de Boves), les
5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 1859 On appelle regalia les objets symboliques de la monarchie française. Nous en avons évoqué quelques-uns en cours. Voici quelques petites illustrations de ces différents symboles. La couronne royale C'est le symbole de la royauté par excellence. Elle montre que le roi de France est souverain maître dans son royaume. Le peuple doit fidélité à la couronne de France. Les couronnes sont conservées d'un sacre à l'autre. Couronne de Saint-Louis Couronne Henry IV Couronne Louis XV Les couronnes des rois de France furent détruites au moment de la Révolution française. Celle de Louis XV a été sauvée et est conservée au Louvre. La fleur de Lys C'est un symbole de pureté qui est associé à la Vierge. La Vierge était la protectrice des rois, et le roi est un médiateur un intermédiaire entre Dieu et les hommes. La fleur de lys devient un symbole de la famille royale française et elle est présente notamment sur les manteaux du sacre trois fleur sur fond azur. Sur ce tableau, on peut identifier d'autres regalia des rois de France Le sceptre Royal C'est le baton de commandement. Le roi le tient à la main droite lors de son sacre et lors des autres cérémonies importantes. Le roi doit guider et commander ses sujets. Sceptre de Charles V avec une statuette représentant Charlemagne La main de justice Remise après le sceptre durant la cérémonie du sacre, la main de justice représente une main gauche. Tenue dans la même main par le roi, son pouce le roi, son index la raison et son majeur la charité sont déployés et symbolisent la Trinité. Les deux derniers doigts sont quant à eux repliés et, pour leur part, figurent la foi catholique. Le roi est le juge suprême dans son royaume. Main de justice du sacre de Napoléon Ier L'épée Le roi est le principal guerrier du royaume. Il est le protecteur de la foi catholique et de son Eglise. L'épée du sacre est appelée "joyeuse", comme celle de Charlemagne mais elle a été forgée plus tard. Epée "joyeuse" conservée au Louvre Les éperons d'or Ils font du roi le premier des chevaliers du royaume. On a vu en cours que le roi était placé tout en haut de la pyramide féodale constituée avec les liens unissant un suzerain à ses vassaux. Nous reviendrons dans un futur article sur la signification du sacre qui fait du roi de France, le représentant de Dieu sur terre. Published by mgouralnik - dans Cinquième
Ala mort de son frère Carloman Ier, Charlemagne devient l'unique roi des Francs. Celui qui est devenu empereur en l'an 800 a nourri de nombreuses légendes au fil des siècles. Avait-il la barbe
Accueil Découvrez toutes nos études Le royaume de Westphalie Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie. Serment au drapeau westphalien. Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie. Date de création 1812 Date représentée Serment au drapeau westphalien. Huile sur toile. Attribué à Louis DUPRE. Date de publication Septembre 2008 Auteur Guillaume NICOUD Un État modèle au cœur de l’Allemagne À Tilsitt, en 1807, Napoléon et Alexandre Ier de Russie signent un traité qui entérine une nouvelle carte de l’Europe, redessinée par l’empereur français à l’apogée de sa puissance il a vaincu l’Autriche, la Prusse, la Russie et domine le continent. Un royaume, la Westphalie, est fondé en plein cœur de l’ancien Saint Empire romain germanique. Napoléon place à sa tête son plus jeune frère, Jérôme 1784-1860. Ce dernier s’installe à Kassel, l’ancienne résidence électorale de Hesse. Avec cette nouvelle puissance régionale, l’Empereur veut créer un royaume, aux marches de son empire, servant de tampon entre la France et la Prusse. Il veut aussi en faire un État modèle pour ses voisins ; ainsi, en novembre 1807, Jérôme reçoit des mains de Napoléon une constitution pour son royaume, la première écrite des pays germaniques. L’Empereur lui rappelle alors les buts de sa politique Mon Frère, vous trouverez ci-joint la Constitution de votre royaume […]. Ce que désirent avec impatience les peuples d’Allemagne, c’est que les individus qui ne sont point nobles et qui ont des talents aient un égal droit à votre considération et aux emplois ; c’est que toute espèce de servage et de liens intermédiaires entre le souverain et la dernière classe du peuple soit entièrement abolie. Les bienfaits du Code Napoléon, la publicité des procédures, l’établissement des jurys, seront autant de caractères distincts de votre monarchie. […] Il faut que vos peuples jouissent d’une liberté, d’une égalité, d’un bien-être inconnus aux peuples de la Germanie. […] Soyez roi constitutionnel. Quand la Raison et les Lumières de votre siècle ne suffiraient pas, dans votre position la bonne politique vous l’ordonnerait. Vous vous trouverez avoir une force d’opinion et un ascendant naturel sur vos voisins qui sont rois absolus. » Le serment comme fondement du contrat entre le roi et la société Lors d’un séjour à Paris en 1810, Jérôme se fait portraiturer par Bosio. Content du buste réalisé, le roi de Westphalie le fait diffuser dans tout son royaume, puis commande au sculpteur monégasque deux statues en pied, dont une le représentant vêtu de son habit royal. Jérôme est debout, tourné vers la droite, la main gauche posée près de son glaive royal, le bras droit levé pour prêter serment. L’action est empreinte d’une assurance qui transparaît dans son visage idéalisé. Les détails de son grand costume royal sont surprenants de réalisme. Jérôme déployait initialement son bras droit au-dessus d’un socle supportant une couronne. En novembre 1807, Napoléon lui avait conseillé d’adopter une telle posture durant la première réunion des États de son royaume Vous recevrez la Constitution et prêterez serment de la maintenir. » La statue de Jérôme constituerait la première représentation d’un roi constitutionnel, traduite dans le marbre. Un peintre, sans doute Louis Dupré, a représenté un autre serment du roi, prêté en compagnie d’officiers de son armée. La scène pourrait se référer à un événement précis ou être une composition idéale, débutée en 1810 ou 1811. Durant tout le règne de Jérôme, des prestations de serment au drapeau et au roi furent organisées à Kassel, devant l’orangerie premier lieu de réunion des États westphaliens. Elles étaient destinées à insuffler un sentiment d’identité nationale dans un pays créé ex nihilo. En commandant une telle œuvre, Jérôme souhaitait aussi afficher son indépendance. La cour, réunie sur une estrade autour du fauteuil de la reine Catherine de Wurtemberg, participe à l’événement. Si la souveraine est seulement dessinée, Siméon, le ministre instigateur des grandes réformes du règne, est lui entièrement peint, représenté dans son habit français bleu. Des sujets westphaliens assistent aussi à la scène, et la diversité de leurs habits trahit leurs différentes appartenances sociales. Une tentative avortée d’asseoir son pouvoir par l’image La Westphalie était certes une monarchie constitutionnelle, mais l’essentiel du pouvoir restait entre les mains du roi. Comme le royaume faisait partie de la confédération du Rhin, son armée était surtout destinée à renforcer la Grande Armée commandée par Napoléon. Le royaume constituait donc un État satellite de l’Empire français et s’effondra dès la défaite de Napoléon à Leipzig en 1813. La statue de Bosio ne rejoignit jamais Kassel, n’ayant pu être envoyée en Westphalie avant la chute du royaume. Elle était peut-être destinée à orner la salle des États de Kassel, le premier hémicycle parlementaire allemand, construit par l’architecte français Grandjean de Montigny dans le Museum Fridericianum. Quant au tableau, il demeura inachevé grâce à Jérôme, Dupré effectua dès le début de l’année 1812 un séjour à Rome pour parfaire son apprentissage et ne revint jamais en Westphalie. Guillaume NICOUD, Le royaume de Westphalie », Histoire par l'image [en ligne], consulté le 27/08/2022. URL Albums liés Découvrez nos études
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RM2B03A32– Henry II (974-1024), également connu sous le nom de Henry IV et Saint Henry, était le fils d'Henry II, duc de Bavière et grand-fils du roi Henry I, faisant ainsi partie de la branche bavaroise de la dynastie Ottonienne. En raison de la rébellion de son père contre les deux anciens empereurs, Henry était souvent en exil et est devenu proche de l'Église.
RichardCœur de Lion, le roi pressé. Héritier de l’empire Plantagenêt, Richard Cœur de Lion est promis à être l’un des souverains les plus puissants d’Occident. Son règne dura seulement dix ans. Une décennie toutefois menée tambour battant, de son couronnement comme roi d’Angleterre à sa mort inattendue en 1199.
Issu de la branche aînée de la Maison de Hesse, landgrave de Hesse-Cassel, né en Prusse mais vivant dès 1875 au Danemark où son père Frédéric de Hesse est un temps l’un des prétendants au trône, Frédéric-Charles épouse en 1893 Marguerite de Prusse. Elle est la sœur de l’empereur allemand Guillaume II et la petite-fille de la reine Victoria du Royaume-Uni. Le jeune couple s’installe dans le splendide château de Krönberg, près de Francfort, en 1901. Frédéric-Charles est général dans l’infanterie prussienne et il leur naîtra six enfants, tous des garçons. Le langrave Frédéric-Charles de Hesse-Cassel et son épouse, la princesse Marguerite de Prusse Image domaine public Lire aussi Nicolas 1e de Monténégro le premier et dernier roi du Monténégro Pas un destin de roi Son père avait renoncé à prétendre au trône du Danemark et rien ne prédisposait Frédéric-Charles à ambitionner de régner un jour, d’autant qu’aucun royaume n’était vacant ni aucun trône à revendiquer… Mais c’était sans compter sur les soubresauts de l’Histoire, si troublée en ce début du XXe siècle qui se dirige inexorablement vers la guerre. Les intérêts des grandes puissances en présence vont faire se croiser le destin d’un pays du nord de l’Europe et celui du landgrave prussien devenu chef de la Maison de Hesse. Le prince Frédéric-Charles, landgrave de Hesse-Darmstadt fut élu roi de Finlande en 1918 Photo domaine public Lire aussi Qui aurait pu diriger la France en 1830 ? Entre deux royaumes, de la Suède à la Russie Ensemble de provinces sous domination suédoise jusqu’au début du XIXe siècle, la Finlande proprement dite acquiert le statut de grand-duché autonome lorsque la Russie la conquiert à l’issue de la guerre de Suède en 1809. Le sentiment d’identité finlandaise, à la fois culturel et politique, progresse alors, combattu par la politique de russification ». Et c’est grâce aux soubresauts de la révolution de 1917 qu’un siècle plus tard, ce pays va gagner son indépendance. Un an de guerre civile oppose les participants de l’armée blanche » aux troupes des rouges ». Commandés par le général Mannerheim, aide de camp de l’empereur allemand, les Blancs sont victorieux et écrasent les bolcheviks avec l’aide prussienne. Un désir de royauté ? Le peuple finlandais avait-il un réel désir de royauté ? Dans la période troublée qui s’annonce, alors que le pays vient d’affirmer sa toute jeune indépendance, le 6 décembre 1917, rien n’est moins sûr. Le parti conservateur est le vainqueur, son allié le Kaiser, l’empereur d’Allemagne, qui n’a pas encore perdu la guerre. Il faut définitivement se débarrasser de la Russie, impériale et bolchevique, et le chef du gouvernement finlandais s’autoproclame régent, ouvrant la voie à l’établissement d’une monarchie en Finlande. Une monarchie sans monarque, que l’on ira chercher du côté allemand, parmi les grandes familles princières, en reconnaissance de l’aide apportée à la victoire sur les soldats soviétiques. Lire aussi Catherine Cornaro La dernière reine de Chypre Un roi élu… à distance Le fragile gouvernement conservateur s’est enfin prononcé officiellement, aux termes de la guerre civile qui a vu la déroute des rouges » finlandais en mai 1918, pour l’avènement de la monarchie. Le trône n’attire guère de prétendants… Pressenti, Frédéric-Charles de Hesse-Cassel devra d’abord recueillir l’assentiment du gouvernement du Reich, qu’il obtient en août 1918 ; et c’est le 9 octobre 1918 que le parlement finlandais avalise son élection. Frédéric-Charles, fils du chef de l’ancien landgraviat de Hesse-Cassel se retrouve à la tête d’un nouveau royaume d’environ 1 million d’habitants avec pour nom de roi Frederik Kaarle, en langue locale. Parfois appelé Charles 1e de Finlande dans les livres d’histoire francophones. Le nouveau roi de Finlande demeure cependant sujet allemand – il ne s’est d’ailleurs pas déplacé dans son nouveau royaume et n’aura pas le temps de s’y rendre -, les institutions finlandaises sont calquées sur celles de la Prusse, mentor protecteur, rempart affiché contre l’immense voisin russe devenu communiste. L’Histoire en marche La victoire des Alliés change la donne et l’Armistice, le 11 novembre 1918, sonne la fin des combats. Beau-frère de l’empereur allemand vaincu, Frédéric-Charles n’est pas le prétendant idéal… Il cède à la pression des vainqueurs et abdique le 14 décembre 1918. Il ne ceindra jamais la couronne qui avait été imaginée pour son sacre. Bien vite, l’idée monarchique perdra du terrain, la République sera proclamée en Finlande en juillet 1919, fermant à tout jamais une parenthèse parfois oubliée. Charles 1e de Finlande ne posa jamais la couronne sur sa tête. La couronne n’eut pas le temps d’être fabriquée. Cette couronne est une réplique exposée en Finlande, fabriquée selon les dessins de l’époque Photo WikiCommons Lire aussi Alice Keppel l’arrière-grand-mère de Camilla maitresse d’Édouard VII Une république parmi les royaumes scandinaves Les sources restent discrètes sur l’abdication du monarque éphémère… Frédéric-Charles et son épouse auront la douleur de perdre deux de leurs fils pendant la Première Guerre mondiale mais ils auront une nombreuse descendance, toujours vivante aujourd’hui, comme le demeure la Maison de Hesse. On s’intéresse parfois à Frédéric-Charles pour l’exploit » d’avoir régné deux mois seulement même si d’autres ont battu ce record. La Finlande est aujourd’hui la seule république aux pays des royaumes du Nord, n’est-ce pas le plus étonnant des paradoxes ? Lire aussi Estelle de Suède rencontre son aïeule l’héroïne Christine Gyllenstierna Qui était Frédéric-Charles de Hesse-Cassel, roi de Finlande ? Le landgraviat de Hesse-Cassel fut fondé en 1567, à la mort du landgrave Philippe 1e de Hesse, qui divisa son territoire entre ses fils. Quatre landgraviats furent créés, un pour chaque fils Hesse-Cassel, Hesse-Darmstadt, Hesse-Rheinfels, Hesse-Marburg. Certains ont perduré plus longtemps que d’autres. Le landgraviat de Hesse-Darmstadt fut le dernier survivant du démantèlement du Saint-Empire. Il continuera à exister durant l’Empire allemand, en tant que grand-duché de Hesse. Le landgraviat de Hesse-Cassel cessa pour sa part d’exister en 1803. La Finlande a-t-elle eu un roi et a-t-elle été une monarchie ? Oui, il s'agit de Frédéric-Charles. Il était le fils de Frédéric-Guillaume, chef de la famille de Hesse-Cassel prétendant au trône de l'ancien landgraviat et de la princesse Anne de Prusse. À la mort de son père, c'est son frère aîné, Alexandre, qui lui succéda à la tête de la famille. Alexandre abdiqua » de sa position à cause d'une infirmité physique et de son mariage considéré comme morganatique avec une baronne. C'est ainsi que l'ancien roi de Finlande hérita du titre de chef de famille, en 1925. En 1893, Charles-Frédéric avait épousé la princesse Marguerite de Prusse. Ils ont eu 6 enfants. À la mort de Charles-Frédéric, c'est son troisième fils, Philippe, qui deviendra chef de la Maison, les deux premiers étant morts durant la Première Guerre mondiale. Sources Esperanto Nord, Monarchie-Noblesse, Britannica Sylviane Lamant Sylviane est diplômée en Littérature française. Biographe et professeur, elle partage avec Histoires Royales sa passion pour l'histoire.
Startstudying Chapitre 1 - Vers l'émergence d'un État royal / S2 : Le roi en son royaume. Learn vocabulary, terms, and more with flashcards, games, and other study tools.
Lorsque François Ier monte sur le trône de France au printemps 1515, il est encore considéré comme un seigneur féodal mais il est le souverain au-dessus de tous les seigneurs du royaume. Il bénéficie du long travail des juristes de l'entourage royal depuis le XIIIe siècle, qui ont réinterprété le droit romain pour mieux définir la notion de souveraineté et de monarchie. Depuis le règne de Saint Louis, les légistes affirment que le roi est empereur en son royaume » ou que le roi est souverain par-dessus tous ».Au début du XVIe siècle, nombreuses sont les publications d'ouvrages juridiques qui tentent de définir les pouvoirs du progression vers l'absolutismeLe juriste Claude de Seyssel explique dans son œuvre La Grande Monarchie de France, parue en 1519, que la monarchie française est réglée par trois grands principes qui l'empêchent de dégénérer en tyrannie la foi chrétienne, la justice et la police. Trois contre-pouvoirs en quelque sorte l'Église, les parlements et l'administration du royaume, qui fonctionnent comme des freins à la puissance absolue du Budé grand juriste et fondateur du futur Collège de France établit une définition de l'autorité royale absolue, dans son Institution du Prince, parue en 1547. Il souligne que le roi est le seul à pouvoir déterminer la nature de son gouvernement, qu'il n'est pas sujet aux lois du royaume ; il tient son autorité de Dieu et non des hommes. Grâce aux juristes, l'absolutisme royal prend forme mais la notion de personne sacrée du roi existe déjà au moment du sacre, par son union avec gouvernement royalPour faire admettre son autorité de souverain sur l'ensemble du royaume, François Ierest un roi législateur qui multiplie les actes édits, ordonnances..., innove en matière d'institutions et lance de nombreuses les quelque actes législatifs du monarque, l'ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539 est demeurée la plus célèbre composée de 192 articles, elle exige la rédaction de tous les actes administratifs en langue française et généralise la tenue des registres paroissiaux. Cette grande ordonnance concerne tous les domaines et veut unifier les procédures mises en place par le pouvoir fonctionnement du gouvernement est basé sur l'existence d'un Conseil étroit, réuni presque quotidiennement autour du roi, composé de membres de la haute noblesse et capable de s'adapter aux nombreux déplacements du souverain. Il traite avant tout des affaires militaires et diplomatiques, pendant qu'un Conseil privé siège en permanence à Paris pour gérer les affaires dites toujours le souverain qui décide en dernier ressort, après avoir consulté les représentants de la société politique ». En plus de la haute noblesse, François Ier sait s'entourer de conseillers spécialistes qui annoncent déjà le développement d'une administration d' roi s’assure le contrôle de l’Église de FranceL'accord conclu entre François Ier et le pape Léon X, par le concordat de Bologne de 1516, va devenir un instrument déterminant du renforcement de l'autorité royale. Le monarque obtient le droit de nomination de toutes les charges ecclésiastiques du royaume archevêchés, évêchés, abbayes et prieurés. Il dispose du pouvoir temporel sur l'Église de France c'est ce que l'on appelle le gallicanisme, le pape conservant le pouvoir spirituel. Le concordat prévoit le prélèvement d'un impôt les décimes » sur les revenus du clergé, qui est reversé dans les caisses du Trésor royal. De plus, le roi peut soumettre et fidéliser la noblesse en lui offrant des charges ecclésiastiques prestigieuses et lucratives contre services rendus, militaires ou politiques. Les réformes engagées par François IerL'importance des réformes financières engagées par le souverain s'explique par les dépenses croissantes de la monarchie, notamment en période de guerres. Les impôts dont la taille créée en 1439 sont devenus permanents et nécessitent la mise en place d'institutions centralisées. Le Trésor de l'Épargne est créé en 1523, tous les revenus y sont désormais recette des finances extraordinaires est créée en 1524 le personnel spécialisé se met en place avec des offices de contrôleurs, receveurs et comptables. Seize recettes générales sont créées en 1542, répondant à un cadre géographique déterminé ; elles seront vingt-trois sous Louis XIV puis trente-deux en 1789. Elles sont dirigées par le Conseil du roi et contrôlées par la Chambre des comptes. L'ancêtre du Trésor public est né !À côté des réformes financières, François Ier entreprend des réformes de justice en 1520 est créée la maréchaussée ancêtre de la gendarmerie représentant l'autorité royale sur l'ensemble du territoire, destinée à sécuriser les grands chemins du royaume et à juger les malfaiteurs. De nouveaux offices de justice sont créés, permettant d'accroître les capacités judiciaires des parlements qui sont des organes de justice.La création des offices au service de la monarchieFrançois Ier a véritablement consolidé le système des offices en instaurant leur vénalité. L'office est une délégation de service public par l'autorité royale c'est une fonction administrative permanente à laquelle sont attachés des revenus et des privilèges pouvant aller jusqu'à l'anoblissement. La multiplication et la vente d'offices en deux vagues 1522-1523 et 1542-1547 permet au roi d'approvisionner les caisses de l'État, de renforcer le contrôle du territoire par la création d'institutions de justice, de police, de finances..., d'assurer la promotion sociale des notables urbains et d'en faire des serviteurs du roi. Les offices peuvent être comparés à une fonction publique d'Ancien Régime, pour le plus grand bien de la monarchie en marche vers l'absolutisme. Cependant cet ensemble de transformations décisives sous François Ier, ne doit pas masquer les obstacles auxquels l'appareil d'État naissant et le souverain sont confrontés le territoire du royaume constitue un espace immense qui se parcourt très lentement. L'application des ordres et leur contrôle par les agents royaux est toujours en décalage avec la loi du roi. Les institutions de l'État sont encore au XVIe siècle, des institutions parmi tant d'autres locales mais le roi a l'avantage de pouvoir les dominer si besoin est, par l'usage de la force armée.
AuEd.