Codede la consommation. Surligner les termes recherchĂ©s. Informations Ă©ditoriales. Code de la consommation. Recherche par : Document - NumĂ©ro d'article. Table alphabĂ©tique. Sommaire. Code de la consommation. PREMIĂRE PARTIE - LĂGISLATIVE (Art. liminaire - Art. L. 823-2) Art. liminaire. LIVRE PREMIER - INFORMATION DES CONSOMMATEURS ET PRATIQUES
calcul du taux effectif global repose sur l'hypothĂšse que le contrat de crĂ©dit restera valable pendant la durĂ©e convenue et que le prĂȘteur et l'emprunteur rempliront leurs obligations selon les conditions et dans les dĂ©lais prĂ©cisĂ©s dans le contrat de crĂ©dit. Pour les contrats de crĂ©dit comportant des clauses qui permettent des adaptations du taux d'intĂ©rĂȘt et, le cas Ă©chĂ©ant, des frais entrant dans le taux effectif global mais ne pouvant pas faire l'objet d'une quantification au moment du calcul, le taux effectif global est calculĂ© en partant de l'hypothĂšse que le taux d'intĂ©rĂȘt et les autres frais resteront fixes par rapport au niveau initial et s'appliqueront jusqu'au terme du contrat de crĂ©dit. les opĂ©rations de crĂ©dit destinĂ©es Ă financer les besoins d'une activitĂ© professionnelle ou destinĂ©es Ă des personnes morales de droit public ainsi que pour celles mentionnĂ©es Ă l'article L. 312-2, le taux effectif global est un taux annuel, proportionnel au taux de pĂ©riode, Ă terme Ă©chu et exprimĂ© pour cent unitĂ©s monĂ©taires. Le taux de pĂ©riode et la durĂ©e de la pĂ©riode doivent ĂȘtre expressĂ©ment communiquĂ©s Ă l'emprunteur. Le taux de pĂ©riode est calculĂ© actuariellement, Ă partir d'une pĂ©riode unitaire correspondant Ă la pĂ©riodicitĂ© des versements effectuĂ©s par l'emprunteur. Il assure, selon la mĂ©thode des intĂ©rĂȘts composĂ©s, l'Ă©galitĂ© entre, d'une part, les sommes prĂȘtĂ©es et, d'autre part, tous les versements dus par l'emprunteur au titre de ce prĂȘt, en capital, intĂ©rĂȘts et frais divers, ces Ă©lĂ©ments Ă©tant, le cas Ă©chĂ©ant, estimĂ©s. Lorsque la pĂ©riodicitĂ© des versements est irrĂ©guliĂšre, la pĂ©riode unitaire est celle qui correspond au plus petit intervalle sĂ©parant deux versements. Le plus petit intervalle de calcul ne peut cependant ĂȘtre infĂ©rieur Ă un mois. Lorsque les versements sont effectuĂ©s avec une frĂ©quence autre qu'annuelle, le taux effectif global est obtenu en multipliant le taux de pĂ©riode par le rapport entre la durĂ©e de l'annĂ©e civile et celle de la pĂ©riode unitaire. Le rapport est calculĂ©, le cas Ă©chĂ©ant, avec une prĂ©cision d'au moins une dĂ©cimale. Si le crĂ©dit prend la forme d'une ouverture de droits de tirage destinĂ©e Ă financer les besoins d'une activitĂ© professionnelle, le taux effectif global est calculĂ© sur la totalitĂ© des droits mis Ă la disposition du client. toutes les opĂ©rations de crĂ©dit autres que celles mentionnĂ©es au II, le taux effectif global est dĂ©nommĂ© " taux annuel effectif global " et calculĂ© Ă terme Ă©chu, exprimĂ© pour cent unitĂ©s monĂ©taires, selon la mĂ©thode d'Ă©quivalence dĂ©finie par la formule figurant en annexe au prĂ©sent article. La durĂ©e de la pĂ©riode doit ĂȘtre expressĂ©ment communiquĂ©e Ă l'emprunteur. Le taux annuel effectif global est calculĂ© actuariellement et assure, selon la mĂ©thode des intĂ©rĂȘts composĂ©s, l'Ă©galitĂ© entre, d'une part, les sommes prĂȘtĂ©es et, d'autre part, tous les versements dus par l'emprunteur au titre de ce prĂȘt pour le remboursement du capital et le paiement du coĂ»t total du crĂ©dit au sens du 5° de l'article L. 311-1, ces Ă©lĂ©ments Ă©tant, le cas Ă©chĂ©ant, estimĂ©s. Les frais d'acte notariĂ© Ă©tablis en application du dĂ©cret n° 78-262 du 8 mars 1978 portant fixation du tarif des notaires ne sont pas pris en compte pour le calcul de ce taux.
A Le taux de lâintĂ©rĂȘt lĂ©gal prĂ©vu par lâarticle L. 313-2 du Code monĂ©taire et financier Le code monĂ©taire et financier prĂ©voit un taux simple (1) et un taux majorĂ© (2). 1- Le taux simple de lâintĂ©rĂȘt lĂ©gal : article L. 313-2 du Code monĂ©taire et financier « Le taux de lâintĂ©rĂȘt lĂ©gal est, en toute matiĂšre, fixĂ© par dĂ©cret pour la durĂ©e de lâannĂ©e civile. Il est
CodemonĂ©taire et financier, Articles L313-1 et s. . Code de la consommation, Articles R313-1 et suivants. Code des assurances, article L. 211-13. Loi n°66-1010 du 28 dĂ©cembre 1966 relative Ă l'usure, aux prĂȘts d'argent et Ă certaines opĂ©rations de marchandage et de publicitĂ©.
Actions sur le document Article L313-3 Constitue un prĂȘt usuraire tout prĂȘt conventionnel consenti Ă un taux effectif global qui excĂšde, au moment oĂč il est consenti, de plus du tiers, le taux effectif moyen pratiquĂ© au cours du trimestre prĂ©cĂ©dent par les Ă©tablissements de crĂ©dit pour des opĂ©rations de mĂȘme nature comportant des risques analogues, telles que dĂ©finies par l'autoritĂ© administrative aprĂšs avis du ComitĂ© consultatif du secteur financier. Les catĂ©gories d'opĂ©rations pour les prĂȘts aux particuliers n'entrant pas dans le champ d'application des articles L. 312-1 Ă L. 312-3 sont dĂ©finies Ă raison du montant des prĂȘts. Les crĂ©dits accordĂ©s Ă l'occasion de ventes Ă tempĂ©rament sont, pour l'application de la prĂ©sente section, assimilĂ©s Ă des prĂȘts conventionnels et considĂ©rĂ©s comme usuraires dans les mĂȘmes conditions que les prĂȘts d'argent ayant le mĂȘme objet. Les conditions de calcul et de publicitĂ© des taux effectifs moyens visĂ©s au premier alinĂ©a sont fixĂ©es par la voie rĂ©glementaire. Des mesures transitoires, dĂ©rogeant aux alinĂ©as prĂ©cĂ©dents, peuvent ĂȘtre mises en Ćuvre par le ministre chargĂ© de l'Ă©conomie, sur proposition motivĂ©e du gouverneur de la Banque de France, pour une pĂ©riode ne pouvant excĂ©der huit trimestres consĂ©cutifs, en cas de -variation d'une ampleur exceptionnelle du coĂ»t des ressources des Ă©tablissements de crĂ©dit ; -modifications de la dĂ©finition des opĂ©rations de mĂȘme nature mentionnĂ©es au premier alinĂ©a. Un comitĂ©, prĂ©sidĂ© par le gouverneur de la Banque de France, est chargĂ© de suivre et d'analyser, notamment au regard du mode de fixation des taux de l'usure, le niveau et l'Ă©volution des taux d'intĂ©rĂȘt des prĂȘts aux particuliers. Le comitĂ© examine Ă©galement les modalitĂ©s de financement des Ă©tablissements de crĂ©dit et analyse le niveau, l'Ă©volution et les composantes de leurs marges. Outre le gouverneur de la Banque de France, le comitĂ© comprend un dĂ©putĂ©, un sĂ©nateur et le directeur gĂ©nĂ©ral du TrĂ©sor et de la politique Ă©conomique. Il se rĂ©unit Ă l'initiative de son prĂ©sident au moins une fois par trimestre et pendant deux ans. Il Ă©tablit un rapport annuel qui est remis au Parlement et au Gouvernement. Les dispositions du prĂ©sent article et celles des articles L. 313-4 Ă L. 313-6 ne sont pas applicables aux prĂȘts accordĂ©s Ă une personne physique agissant pour ses besoins professionnels ou Ă une personne morale se livrant Ă une activitĂ© industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou professionnelle non commerciale. DerniĂšre mise Ă jour 4/02/2012Tauxdes droits sur les alcools et les boissons alcooliques applicables au 1 er janvier 2022. Les taux des droits des alcools et boissons alcooliques indiquĂ©s dans les tableaux ci-dessous sont augmentĂ©s de 0,2% (inflation en 2020) pour l'annĂ©e 2022.. Le code des impositions sur les biens et services (CIBS) porte les taux applicables pour les boissons
Par Rachel Ruimy & Anna TchavtchavadzĂ© Le Code de la consommation a vocation Ă protĂ©ger le consommateur câest-Ă -dire toute personne physique qui agit Ă des fins qui nâentrent pas dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale, libĂ©rale ou agricole »[1], dans le cadre de ses relations avec un professionnel, câest-Ă -dire avec toute personne physique ou morale, publique ou privĂ©e, qui agit Ă des fins entrant dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale, libĂ©rale ou agricole, y compris lorsquâelle agit au nom ou pour le compte dâun autre professionnel[2] ». Aux cĂŽtĂ©s de ces notions classiques, la rĂ©forme de mars 2016[3] a dĂ©fini le terme de non-professionnel » comme Ă©tant toute personne morale qui nâagit pas Ă des fins professionnelles[4] ». Ainsi, le non-professionnel pourra se prĂ©valoir de certaines dispositions protectrices du Code de la consommation, tels que les articles relatifs Ă lâinterdiction des clauses abusives. Câest dans ce contexte que la Cour de cassation a rendu son arrĂȘt du 17 octobre 2019[5] au sujet de la qualification de non-professionnel dâune personne morale. 1. Le contexte Une sociĂ©tĂ© ayant pour activitĂ© la location de biens immobiliers a conclu un contrat avec un prestataire professionnel dans le cadre de la construction dâun hangar. Suite Ă certains dĂ©gĂąts et afin dâĂ©viter dâengager sa responsabilitĂ©, le prestataire a voulu se prĂ©valoir dâune clause limitative de responsabilitĂ© figurant dans ses conditions gĂ©nĂ©rales. Dans ce contexte, la sociĂ©tĂ© a estimĂ© quâelle pouvait ĂȘtre qualifiĂ©e de non-professionnel et a opposĂ© Ă son prestataire lâancien article du Code de la consommation[6] qui disposait que dans les contrats conclus entre professionnels et non-professionnels ou consommateurs, sont abusives les clauses qui ont pour objet ou pour effet de crĂ©er, au dĂ©triment du non-professionnel ou du consommateur, un dĂ©sĂ©quilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat ». Dans un arrĂȘt du 15 mars 2018[7], la Cour dâappel dâAix-en-Provence a rejetĂ© la qualitĂ© de non-professionnel car la sociĂ©tĂ© avait une activitĂ© de location de biens immobiliers, mais son gĂ©rant Ă©tait Ă©galement celui dâune autre sociĂ©tĂ© ayant pour objet la rĂ©alisation de travaux de maçonnerie gĂ©nĂ©rale et de gros Ćuvre. Ainsi, la Cour dâappel a considĂ©rĂ© que lâactivitĂ© du gĂ©rant entrait en considĂ©ration dans lâapprĂ©ciation de la qualitĂ© de non-professionnel de la sociĂ©tĂ©. Câest sur ce fondement que les dispositions du Code de la consommation relatives aux clauses abusives ont Ă©tĂ© Ă©cartĂ©es en lâespĂšce. Câest dans ce contexte que la Cour de cassation casse et annule lâarrĂȘt rendu par la Cour dâappel. 2. La qualitĂ© de non-professionnel Dans cette affaire, la Cour de cassation a considĂ©rĂ© que la qualitĂ© de non-professionnel dâune personne morale sâapprĂ©ciait au regard de son activitĂ© et non de celle de son reprĂ©sentant lĂ©gal. Ainsi, conformĂ©ment Ă lâarticle liminaire du Code de la consommation, il a Ă©tĂ© rĂ©affirmĂ© quâune personne morale est un non-professionnel lorsquâelle conclut un contrat nâayant pas de rapport direct avec son activitĂ© professionnelle. Câest la raison pour laquelle la cliente a pu se prĂ©valoir des dispositions relatives aux clauses abusives, en ce quâil existait un dĂ©sĂ©quilibre significatif entre les droits et les obligations des parties au contrat. *** En tout Ă©tat de cause, en sus des clauses identifiĂ©es comme Ă©tant abusives par les dispositions des articles R. 212-1 et du Code de la consommation, il convient de porter une attention particuliĂšre Ă lâarticle 1171 du Code civil[8] pour tout contrat dâadhĂ©sion et Ă lâarticle du Code de commerce[9] dans le cadre des relations entre professionnels. Le Cabinet HAAS Avocats, fort de son expertise depuis plus de 20 ans en matiĂšre de nouvelles technologies, accompagne ses clients sur la rĂ©glementation relative aux relations entre professionnels et non-professionnels. Ainsi, si vous souhaitez avoir plus dâinformations ou ĂȘtre accompagnĂ©s dans vos dĂ©marches. Contactez-nous ici [1] Article liminaire du Code de la consommation [2] Article liminaire du Code de la consommation [3] Ordonnance n°2016-301 du 14 mars 2016 relative Ă la partie lĂ©gislative du Code de la consommation [4] Article liminaire du Code de la consommation [5] Cass. Civ. 3Ăšme, 17 oct. 2019 â [6] DĂ©sormais lâarticle du Code de la consommation prĂ©cise que Dans les contrats conclus entre professionnels et consommateurs, sont abusives les clauses qui ont pour objet ou pour effet de crĂ©er, au dĂ©triment du consommateur, un dĂ©sĂ©quilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat. Sans prĂ©judice des rĂšgles d'interprĂ©tation prĂ©vues aux articles 1156 Ă 1161,1163 et 1164 du code civil, le caractĂšre abusif d'une clause s'apprĂ©cie en se rĂ©fĂ©rant, au moment de la conclusion du contrat, Ă toutes les circonstances qui entourent sa conclusion, de mĂȘme qu'Ă toutes les autres clauses du contrat. Il s'apprĂ©cie Ă©galement au regard de celles contenues dans un autre contrat lorsque les deux contrats sont juridiquement liĂ©s dans leur conclusion ou leur du caractĂšre abusif des clauses au sens du premier alinĂ©a ne porte ni sur la dĂ©finition de l'objet principal du contrat ni sur l'adĂ©quation du prix ou de la rĂ©munĂ©ration au bien vendu ou au service offert pour autant que les clauses soient rĂ©digĂ©es de façon claire et dĂ©cret en Conseil d'Etat, pris aprĂšs avis de la commission des clauses abusives, dĂ©termine des types de clauses qui, eu Ă©gard Ă la gravitĂ© des atteintes qu'elles portent Ă l'Ă©quilibre du contrat, doivent ĂȘtre regardĂ©es, de maniĂšre irrĂ©fragable, comme abusives au sens du premier dĂ©cret pris dans les mĂȘmes conditions, dĂ©termine une liste de clauses prĂ©sumĂ©es abusives ; en cas de litige concernant un contrat comportant une telle clause, le professionnel doit apporter la preuve du caractĂšre non abusif de la clause dispositions sont applicables quels que soient la forme ou le support du contrat. Il en est ainsi notamment des bons de commande, factures, bons de garantie, bordereaux ou bons de livraison, billets ou tickets, contenant des stipulations nĂ©gociĂ©es librement ou non ou des rĂ©fĂ©rences Ă des conditions gĂ©nĂ©rales préétablies ». Lâarticle prĂ©cise que les dispositions de lâarticle sont Ă©galement applicables aux contrats conclus entre des professionnels et des non-professionnels ». [7] CA Aix-en-Provence, 3Ăšme chambre B, 15 mars 2018, n°15/09377 [8] Article 1171 du Code civil Dans un contrat d'adhĂ©sion, toute clause non nĂ©gociable, dĂ©terminĂ©e Ă l'avance par l'une des parties, qui crĂ©e un dĂ©sĂ©quilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat est rĂ©putĂ©e non Ă©crite. L'apprĂ©ciation du dĂ©sĂ©quilibre significatif ne porte ni sur l'objet principal du contrat ni sur l'adĂ©quation du prix Ă la prestation ». [9] Article du Code de commerce I. - Engage la responsabilitĂ© de son auteur et l'oblige Ă rĂ©parer le prĂ©judice causĂ© le fait, dans le cadre de la nĂ©gociation commerciale, de la conclusion ou de l'exĂ©cution d'un contrat, par toute personne exerçant des activitĂ©s de production, de distribution ou de services [âŠ] 2° De soumettre ou de tenter de soumettre l'autre partie Ă des obligations crĂ©ant un dĂ©sĂ©quilibre significatif dans les droits et obligations des parties. [âŠ] »
4u5M1.